Ce qu'il reste

Le point de départ de cette série est le titre d'un livre de Pierre Sansot : « Ce qu'il reste » et un court extrait de cet ouvrage :

« De ma longue fréquentation avec mon père, je retiens une image dont le destin aurait pu être éphémère […] Il confectionne des gerbes […] Ce qui renforce la plénitude de la scène, c'est la beauté de ce mois de juin 44 […] J'avais peine à croire qu'un jour il disparaîtrait. »

Pierre Sansot, Ce qu'il reste, Payot, 2006, p. 151-152.

Le titre de l'ouvrage, sa force, certains mots ou expressions figurant dans le passage choisi - Mon père, la plénitude de la scène, la beauté de ce mois de juin, j'avais peine à croire, il disparaîtrait - m'ont guidé dans le choix des photographies de cette série sur le thème du deuil et du temps qui passe.